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POÈMES, PENSÉES, CONTES ET AUTRES TEXTES
Dans ce recueil, les mots se sont donné rendez-vous. Ils ont fait connaissance, pris quelques vers et trinqué. De vers en vers, peu à peu, les mots se sont déliés, libérés, éclatés.
Quand il n’y eut plus un seul vers à poser, les mots s’en allèrent dans la nuit, la virgule entre les lettres et l’accent grave, puis se couchèrent tout déprimés sur les pages à moitié faites d’un livre abandonné.
Le lendemain, tout imprimées, trois parties étaient nées : pensées, poèmes et petites histoires.
Chaque texte est une rencontre insolite entre le pouvoir des mots et l’imagination de l’auteur, d’où jaillit à chaque instant le plaisir de la surprise ou de la découverte.
Au-delà des jeux qu’ils nous proposent, les mots n’en finissent pas d’exprimer nos joies, nos peurs, nos peines et nos espoirs. Leur habit d’humour n’est qu’un voile posé sur notre pudeur que les pages de ce livre aident à soulever un peu.
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Du haut de leur sagesse, les pays sages n’ont jamais pu raisonner les hommes fous, ni même arraisonner le radeau ivre de leurs vies qui les jette aux falaises où leurs folies résonnent.
Et sa folie donne raison à l’homme, car il se cogne, tombe, recule, mais finit toujours par avancer. Le pays sage, lui, regarde, écoute, murmure, figé à jamais dans sa froide conscience.
Dans l’éternité, le passage de l’homme n’a pas même l’épaisseur de la feuille d’arbre qui s’amuse à chatouiller le ciel, mais son âme caresse les étoiles.
Et l’histoire de sa vie, si brève soit-elle, pourrait remplir beaucoup plus de feuilles de papier que la chair de tous les arbres ne saurait en fournir…
Dans ce recueil, en voici quelque pages, comme autant de mirages, comme autant de messages qu’un homme fou sème au pied du paysage. Et si le vent se lève, il portera aux hommes trop sages perdus dans les nuages, ses quelques grains de folie qui commencent à germer.
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Il faut vivre pour jouer, et non jouer pour vivre…
Jouer avec les lettres, les mots et les phrases pour écrire nos bonheurs,
pour guérir nos malheurs.
Pleurer parfois mais rire toujours, mais rire aux larmes pour noyer nos tristesses.
Dans ce nouveau recueil, les textes sous de multiples formes s’habillent de couleurs,
de poésie ou de prose, de rose ou d’esthésie,
pour conter l’âme humaine sans compter ses fredaines.
Des textes à voir, à lire ou à chanter, car si nous sommes de cœur,
bénis soient les mots de nous aider à vivre
d’un langoureux tangui-tango.
Et mieux encore peut-être, des textes à boire, à rire ou à manger,
car si nous sommes de chair,
chéris soient les mots de savoir nous nourrir
d’un savoureux méli-mémo.
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Chaque humain est composé d’atomes issus des étoiles. Et une conscience unit son esprit, son corps et son âme.
Nous sommes tous reliés les uns aux autres et à l’univers entier. Sans en être conscients.
Cet ouvrage est jeté dans notre apparente réalité comme une pierre dans l’eau. Juste pour la faire vibrer, trembler, onduler.
C’est le récit d’un parcours singulier jalonné de pensées, impressions, interrogations que chaque instant a le pouvoir de déclencher.
Un voyage vertigineux qui nous emporte d’une grotte ornée au sommet d’une montagne, d’un bord de mer aux confins de l’univers, du ciel de nos ancêtres à la physique quantique… À la recherche de notre passé et de nos futurs possibles. Avec l’espoir de trouver en route quelques brins de réponse.
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Prendre par le cœur les images et les mots, les habiller d’ombres et de lumières,
leur donner quelques pages pour vivre.
Les laisser tisser de subtils, étranges ou invisibles liens. Que de nouveaux regards pourront à loisir défaire et renouer.
Dans ce recueil, les images et les mots proposent un nouveau jeu au lecteur. Chercher dans leurs différences ce qui les rapproche, sinon les unit,
au point de se retrouver dans le même ouvrage qui, sans eux, ne serait que pages blanches et vides.
Chut… Ne les dérangez pas, mais arrangez-les à votre convenance.
Plongez gaiement dans cette ludique aventure.
Premier indice : l’image qui côtoie un texte n’est pas forcément son illustration,
ce serait trop facile…
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Que s’est il réellement passé dans le cabinet du professeur Toubien,
où le narrateur s’est rendu un jour, après une longue période de doute et d’hésitation ?
Lui-même en a de vagues souvenirs. Il sait juste qu’il a parlé, parlé...
Comment, combien de temps, pourquoi... seuls monsieur Toubien et son assistante pourraient le lui dire, à condition qu’ils en aient… l’envie.
Dans cet ouvrage inclassable, le lecteur se régale à s’égarer
entre rêves déguisés en histoires et contes peut-être réels, jusqu’à la révélation finale.
À moins que tout cela ne soit qu’une... illusion.
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Qu’importe le flocon, pourvu qu’on ait caresse. La neige sur la peau fond, fond, fond...
trois petits glaçons qui viennent et vont.
Ainsi font, font, font, les petites historiettes, trois p’tites pages et puis s’en vont.
Les yeux éveillés, lisez, lisez historiettes, et elles chanteront, les petites historiettes
et elles danseront, quand le chat f’ra ronron.
Après « des pensées sans compter », voici des pensées sans comptine ou bien avec.
À consommer sans modération jusqu’à l’ivresse, avec ou sans glaçon,
avec ou sans façon, avec ou sans flacon.
Pour partager une fois encore avec l’auteur
l’amour des mots.
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Si l’ivre I vous a laissé sur votre soif et votre faim, l’ivre II est là pour vous combler.
Il vous propose son plus beau menu avec amuse-bouches, entrées, mets et entremets,
boissons, fromages et desserts à volonté.
Une farandole de nouvelles et fraîches pensées apportées par la marée,
politiquement et poliment incorrectes, éthyliquement correctes,
déguisées en petites annonces, amorales moralités ou inventives revendications,
éparpillées aux quatre coins d’une affable maisonnée de fond en comble restaurée,
en toute liberté.
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Peut-on imaginer ce que provoquerait dans la divine tête de leur Créateur la destruction de la Terre et de l’Humanité ?
En attendant que d'éventuels rescapés lui fassent un signe, peut-être se mettrait-il à écrire ses mémoires où ses créatures disparues occuperaient toute la place...
Car que pourrait-il raconter d’autre, dans l’Univers démesuré empli de vide que leur absence rendrait encore plus froid et désolé ?
C’est en tout cas ce que propose l’auteur dans ce recueil malicieux, subversif et bouillonnant, véritable ode à l’Humanité dans toutes ses dimensions. Avec ses espoirs, ses perversions, ses faiblesses et ses passions. Et le lien indéfectible qui la relie à sa Terre natale et à son Géniteur, malgré son pouvoir de destruction. Lequel n’a d’égal que sa puissance créatrice, décuplée par les nombres et les mots à son service.
Car aucune autre planète ne saurait porter créature plus géniale et contradictoire que l’Homme originel...
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Tant d’âmes vivent...
Tant d’âmes vives, de rêves et de cœurs purs. Entre les lignes, sachons les caresser.
Tant d’eau qui coule sur nos vies. Entre les rives, sachons nous abreuver.
Tant de quatrains pour y poser les mots
Tendres quatrains épris de liberté
Sans rime ni raison,
Cent rimes, mi-saison.
Entre les pages, sachons les écouter.
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Calme est l’amer au bord du brise-l’âme
Vif est l’amour à bord du brise-larmes…
Un jour, des poèmes calmes ou pas très sages, qui voguaient sur la mer en attente de page,
furent rescapés du plus beau des naufrages.
Ils sont prêts désormais à entrer dans les cœurs pour peu qu’ils soient ouverts.
Alors, entre désirs et utopies, espoirs et mélancolie,
ils pourront y laisser leurs messages, comme autant de bouteilles
à l’amer et au ciel.
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Un crayon, un papier, un écran, un clavier. Puis les pensées s’envolent
aux quatre coins des autres, aux quatre vents des vôtres.
Dans le ciel où s’écrivent les rêves, elles dérivent sans cesse
jusqu’à trouver un coin de bleu pour s’y poser.
Ce recueil est un nouveau rendez-vous entre l’auteur et ses lecteurs.
Pour qu’ensemble ils s’inondent de pensées qui fleurissent
et s’abreuvent de pensées sans compter.
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Perdrix. C’est son nom de résistant. Il vit retiré pour échapper à la dictature installée
au sein d’une mégalopole.
Un jour, au lieu de trouver le compagnon passeur de son réseau au rendez-vous habituel, il découvre un message inquiétant. Pour en savoir plus, Perdrix entreprend de descendre aux portes de la ville et d’y pénétrer, au péril de sa vie.
Où est son ami ? Comment continuer la lutte ?
Quelle est la vraie nature de l’ennemi et de son projet ?
Mille questions sans réponses vont accompagner le début de sa mission,
jusqu’à ce qu’il rencontre une enfant, étrangement seule dans l’effrayante cité.
Gabrielle. Il ne sait rien d’elle. Pourtant elle va transformer sa vie comme celle des rebelles qu’il va croiser dans une quête initiatique et haletante aux confins du réel, sous les yeux d’un ennemi insaisissable et terrifiant.
Une quête aux multiples rebondissements dont dépend peut-être le sort de l’humanité...
Un roman visionnaire qui surprend de bout en bout en mêlant habilement les genres.
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Dans ce recueil, des nouvelles se sont glissées sans crainte du lendemain.
Des nouvelles fraîches et qui le resteront, bien à l’ombre de leurs pages, car nulle autre
ne viendra les réchauffer.
Ce livre, comme tous les autres, est une île-refuge où viennent se re-poser les yeux
et les cœurs fatigués aussi bien par le bruit que la routine des jours.
Alors osez franchir le seuil et entrez dans un autre monde, étrange, drôle et singulier,
bercé par les flots dont l’écume vous nettoiera l’esprit.
Et peut-être aussi, le blanchira. De bonheur et de... peur.
Car dans l’île mutine se cachent des... surprises qui surfent sur le plaisir
tel un train fantôme ondulant sur les eaux
en brisant vague à l’âme
des amers vagabonds.
Alors, à l’abordage ! Hissez haut et lisez fort...
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Haïku. Cinq lettres et un tréma. Un mot, noble et modeste, qui nous embarque en Poésie
pour explorer les criques interdites aux Cinq voiles et leurs trois mâts.
L’empire du Poème Levant nous a légué son héritage.
Tel son archipel battu par les flots et les vents, le haïku est fragile et éternel,
transmettant l’émotion des instants partagés entre les êtres et les choses qui passent
au gré du temps et des saisons.
D’Orient en Occident, le bateau a dérivé, le haïku s’est transformé,
mais il reste le plus sûr et facile moyen d’entrer en Poésie sans risquer le naufrage.
Alors à vos pages et stylos, poètes-matelots !
À vos lignes, tous les mots peuvent mordre sans leurre ni hameçon.
Il suffit de se pencher, de se laisser aller, haler, et pourquoi pas hâler,
car même en Occident le soleil levant sait cogner fort.
Alors sous son empire,vous resterez, jusqu’à ce qu’il se couche à l’horizon des haïkus créés,
ivres de liberté.
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PHOTOGRAPHIES
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Cet ouvrage est l’adaptation de la création audiovisuelle RÉVÉLATION présentée sur ce site.
Les images légendées par le texte racontent donc l’histoire de ce parcours initiatique entre terre et océan, sur un chemin tortueux qui peut mener très loin...
Le livre est le parfait complément du diaporama. En le parcourant, il se peut même qu’une petite musique entre dans la tête du lecteur. Et son esprit, bercé par la reposante fixité des images, aura tout loisir de dérouler son propre film qui l’emmènera sans doute bien au-delà des limites des pages. Alors dans cet ailleurs, cueillera-t-il peut-être quelques grains d’émotion, ceux que l’auteur a semé sur son chemin...
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Ce recueil de photographies est une invitation à s’immerger dans les somptueux paysages du nord de l’Europe. Il y règne l’été un soleil sans repos qui inonde tout d’une lumière obstinée et subtile qui se glisse dans les moindres replis du jour.
Et cette lumière qui épouse toutes les formes sait parler à notre cœur aussi bien qu’à nos sens.
Et lorsqu’on prend le temps de l’observer ou de l’attendre, quand on parvient à l’écouter aussi bien qu’à la voir, elle nous offre des instants magiques qui nous transportent plus haut que les montagnes.
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Vers le ciel se tournent le cœur et les yeux des hommes qui cherchent des réponses à leurs questions.
Et pour se rapprocher de ce ciel si lointain, les hommes n’ont jamais cessé d’ériger des édifices, messagers de leurs craintes et de leurs espoirs.
À l’époque dite moderne des tours sans respect qui osent « gratter » le ciel, rappelons-nous ce temps où les mégalithes étaient pour les humains les relais de leurs angoisses, eux qui se sentaient bien trop petits pour que le ciel leur accorde la moindre attention.
Et quand au bord d’un chemin, nous mettons une pierre sur une autre, nous ne faisons que reproduire, à l’insu de nous-mêmes, un geste ancestral qui nous relie aux astres.
Puissions-nous ne jamais l’oublier…
(Photographies : Angleterre, Écosse, Irlande, Norvège, Suède, France)
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Mon cœur a ses saisons que la raison ne connaît pas
Mon cœur a ses couleurs que la lumière n’éclaire pas…
Quelle est donc cette saison qui fait battre mon cœur
par delà les années entre le vert et le rouge,
entre le jaune et le bleu ?
D’un tendre et doux murmure, un matin me l’a dit…
Alors sans bruit une ombre s’en est allée
accompagner le vent saturé de senteurs
et apaiser le ciel enivré de couleurs…
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(Photographies : Scandinavie, Écosse, Irlande)
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© Christal de Brume 2017
© Christian Crapanne 2017
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